SURÉLÉVATION D'UN BÂTIMENT EXISTANT
SAINT-MARTIN-DE-RÉ (17)
Agrandissement
d'un appartement
Agrandissement des combles et extension du R+1 - DP en cours d'instruction
EXISTANT
PROJET
TRAITEMENT DE LA SURÉLÉVATION
Facades
Sur le bâtiment existant, certains chaînages, l’ensemble des baies sont traités avec des pierres de taille. Celles-ci seront nettoyées délicatement à l’eau sous pression.
La surélévation des murs sera réalisée en parpaings creux ou en briques de terre cuite. Afin de créer une harmonie d’ensemble, les jambages, linteaux et appuis des nouvelles baies seront traités en pierre à l’identique de l’existant. Il en sera de même pour le prolongement des chaînages visibles.
Les enduits existants seront piochés et un nouvel enduit à la chaux aérienne sera appliqué en plusieurs couches. La finition sera talochée fin. Ce nouvel enduit sera réalisé au même nu que les chaînages et encadrements en pierre sans sur-épaisseur.
Ouvertures
La surélévation des combles entraîne la création d’une nouvelle rangée de baies. Celles-ci seront axées sur celles du R+1. La largeur de ces baies sera identique à la largeur des baies du niveau inférieur tandis que leur hauteur sera réduite.
Les linteaux des nouvelles baies seront cintrés à l’identique des baies existantes (flèche de 6cm) tout comme les feuillures de contrevents qui seront reproduites à l’identique.
Un œil-de-bœuf sera créé au niveau des combles. Il sera composé de deux pierres horizontales. Les fenêtres du niveau des combles seront fabriquées en bois peint ton blanc et seront découpées dans leur hauteur en trois parties égales afin de retrouver les proportions des anciens carreaux charentais.
Contrevents
Les nouvelles fenêtres sur rue seront équipées de contrevents qui se rabattent en façade. Réalisés en planches larges et verticales assemblées par des barres sans écharpe ni lisse, ils seront peints de ton vert mousse RAL 6005.
Toiture
Les anciennes tuiles qui composent la couverture existante sont trop abîmées pour être réemployées. Elles seront remplacées par des tuiles neuves type « tiges de bottes » équipées d’ergots pour éviter le glissement. Elles présenteront un aspect vieilli et seront composées d’un panachage de 4 couleurs allant du beige rosé à l’ocre sable.
La nouvelle pente s’alignera sur la pente de l’immeuble mitoyen qui doit approcher les 28%.
Les rives de couverture seront traitées « à la rétaise » c’est à dire sans saillie sur les murs pignons et arrêtées par deux rangs superposés (doublis) mais très légèrement décalés des tuiles de couvert.
Les débords de toitures en murs gouttereaux seront traités par une chanlatte d’une vingtaine de centimètres. Dans le prolongement, une gouttière pendante en zinc prépatiné et des descentes en zinc peintes ton blanc assureront l’évacuation des eaux de toiture.
TRAITEMENT DE L’EXTENSION ARRIÈRE
Une extension est également prévue au R+1 à l’arrière du bâtiment, côté cour. Celle-ci ne sera pas visible depuis l’espace public. D’une dimension réduite de 6,50m2 sur 2,30m de hauteur, cette extension prendra la forme d’un volume en bois qui vient se glisser dans le creux d’un L formé par le bâtiment existant.
La solution bois est retenue ici car elle présente l’avantage de la légèreté d’une structure à porter sur une maçonnerie existante. La façade de cet élément sera traitée en bardage bois de type Red Cedar à recouvrement horizontal dite à clin. Une lasure ton bois vieilli grisé sera retenue pour donner la couleur à cet ensemble. Les menuiseries seront ici en aluminium thermolaqué ton gris poussière RAL 7037.
La toiture de ce volume sera traitée à l’identique de celle du bâtiment principal.